
ABOUT RAPTURE
Sam Azulys enigmatic Rapture series almost always features a female character who blends into a moiré of colors, either shimmering violet-indigo, pink-fuchsia, acid green, searing red-orange, or muted cameos of gray, beige-cream, cool gray-green, powder pink. Sometimes two figures interact. These women look us straight in the eye or, on the contrary, seem to be carried away in an exaltation that we don't know if it's bliss, exhilaration, or even abduction. Everything conspires to make us lose our bearings, both spatially and temporally, as well as our equilibrium. A feeling of unease oppresses us, unless we experience a sense of vertigo, a slight floating, a form of ecstasy. We're drawn in by these figures without a precise narrative, but seen from a perspective on the edge of stability, often from a low angle. These haptic visions give the syncopated perception of a musical stridency and a vortex that sucks the characters in and reinforces our fascination with watching them. Sometimes the character's representation is evoked only to lose us in references that remain specific to Sam Azulys, Eurydice, The Fates, Ingrid, Cynthia, Donna di Firenze, Pieta, Mary Magdalene, Pope I, Pope II, The Quiet Girl, Her, Velvet Sisters, 3 Friends. Often it's more a question of state of mind or upheaval: Your lips your soul, Consent, Rising, Desire, Remember, True to life, Seer, Womb. The painter succeeds in putting us in a state of doubt, between rapture and disenchantment, between consent and derealization. "You have to paint with your eyes wide shut," he says.
Isabelle de Maison Rouge
Writer, art critic (vice-president of AICA France), art historian, PhD, independent curator

A PROPOS DE RAPTURE
L’énigmatique série Rapture de Sam Azulys met en scène presque toujours un personnage féminin se fondant dans un effet moiré de couleurs, soit chatoyantes violet-indigo, rose-fuchsia, vert acide, rouge-orangé incandescent, soit assourdies, camaïeu de gris, beige-crème, gris-vert froid, rose poudré. Parfois deux personnages interagissent. Ces femmes nous regardent droit dans les yeux ou au contraire elles semblent emportées dans une élévation dont on ne sait si elle relève de la béatitude, de l’ivresse ou bien du rapt. Tout concourt à nous faire perdre nos repères, tant spatiaux, que temporels ainsi que notre équilibre. Une impression de malaise oppresse, à moins que l’on ne ressente une sensation de vertige, un léger flottement, une forme de griserie. Nous sommes happés par ces personnages sans récit précis mais vus en perspective au bord de la stabilité́, souvent en contre-plongée. Ces visions haptiques donnent la perception syncopée d’une stridence musicale et d’un vortex qui aspire les personnages et renforce notre fascination à les regarder. Parfois la présentation du personnage est évoquée mais c’est pour mieux nous perdre dans des références qui restent propres à Sam Azulys, Eurydice, The Fates, Ingrid, Cynthia, Donna di Firenze, Pieta, Mary Magdalene, Pope I, Pope II, The quiet girl, Her, Velvet Sisters, 3 friends. Souvent il est plutôt question d’état d’esprit ou de bouleversement, Your lips your soul, Consent, Rising, Wishful, Remember, True to life, Seer, Womb. Le peintre parvient à nous mettre dans une situation de doute entre le ravissement et le désenchantement, oscillant entre le consentement et la déréalisation. « Il faut peindre avec des yeux grands fermés » nous dit-il.
Isabelle de Maison Rouge
auteure, critique d’art (vice présidente de l’AICA France), Historienne de l’art, PhD, Commissaire d’exposition indépendante